Hentai Ouji to Warawanai Neko de Okomeken et Sou SAGARA. La fille, le chat et le pervers!
Aujourd’hui, place à une série que j’ai découvert il y a pas longtemps: Hentai Ouji to Warawanai Neko de Okomeken et Sou SAGARA. Alors contrairement au titre de l’oeuvre, il n’y a pas d’hentai au sens habituel du terme. Pour clarifier les chose,s il ne s’agit pas d’un manga porn. La traduction en français serait quelque chose du genre « Le prince pervers et le chat qui ne sourit pas« . Un titre bien étrange pour une série plus qu’excellente!
Le personnage principal de Hentai Ouji to Warawanai Neko se nomme Yokodera. Un jeune lycéen (encore…) qui a comme passion les filles. Oui normal à cet age avec les hormones qui travaillent me direz-vous, oui mais voilà, Yokodera aime tellement « matter » les donzelles qu’il fait tout pour se faciliter la tâche, il va même jusqu’à faire briller le parquet pour pouvoir grâce aux reflets apercevoir le dessous des jupes de ses camarades. Seulement voilà, personne ne se rend compte de sa perversité et il est même acclamé pour son exemplarité et sa minutie dans ses travaux ménagers. Cela ne le dérange pas plus que ça… jusqu’au jour où il se fait embarqué comme manageur de l’équipe sportive alors qu’il venait juste là pour reluquer les filles en maillot… Et là ça ne l’amuse plus du tout…
A vrai dire, le gros problème de Yokodera est sa lâcheté… Il n’ose pas dire non. Son meilleur ami lui explique qu’il existe une statue de chat sur la montagne et que ce chat exauce les voeux… Mais souhaiter de dire toujours ce qu’il pense n’est certainement pas l’idée la plus judicieuse qu’il a pu avoir… Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Surtout quand ça concerne Azuki Azusa, la tsundere idole de l’école…
Pfiou, ce résumé doit être l’un des plus longs de ce blog. Vous voyez, nous sommes sur du terrain connu. Un univers lycéen avec une touche de fantastique. L’histoire est centrée sur trois personnages principaux:
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Yokodera le héros appelé « le prince pervers » |
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Azusa la tsundere qui comme toujours pour ces filles là cache derrière les apparences un gros coeur! |
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Tsutsukakushi, une fille que croise Yokodera sur la montagne au chat et qui souhaite ne plus afficher ses émotions. |
Nous avons le « triangle amoureux » habituel de ce genre de série. Et malheureusement, il y a en plus le syndrome « Keitaro« . en gros le héros ne sait pas ce qu’il veut: « Est-ce que je préfère la bombe du lycée ou bien la fille toute timide qui m’appelle sempai?« . On prend Shinobu / Keitaro et Naru de Love Hina, c’est pareil: c’est la base du « romance shounen« . Seulement cette petite contrainte lié au fait de devoir dire obligatoirement la vérité… Ça pimente le jeu et je vais suivre avec délectation l’évolution de Yokodera. Car évolution il va y avoir: il va être obligé de profondément changer pour pouvoir espérer avancer vers l’une des deux filles…
Hentai Ouji to Warawanai Neko est tiré d’un roman de Sou Sagara. Okomeken n’est là que pour la partie dessin. Et on peut dire que c’est réussi. Ça me fait grandement penser au style de Takano Moe (Iris Zero) ou du Yasuhiro Kanö (Pretty face, doki doki sumer beach). Quoi que un peu moins détaillé que Iris Zero, ca reste quand même un fort joli coup de crayon! Les non-émotions de Tsutsukakushi sont bien représentées (paradoxalement, c’est plus compliqué de ne pas dessiner une chose et donc de rendre ce vide expressif) et je ne parle pas de ces mimiques de Yokodera qui sont parfois à tomber par terre!
Vraiment, Hentai Ouji to Warawanai Neko de Okomeken est un agréablement moment de lecture, il ne s’agit pas du manga du siècle, mais je me suis pas mal amusé à lire les premiers chapitres de cette série qui à l’instar de ses grandes soeurs finira très certainement éditée en France.