Carnets de voyage – Argentine #2, Iguazu et les Misiones
Dans le précédant billet, je parlais des raisons et de la préparation du voyage pour l'Argentine, j'ai expliqué que nous allions directement arrivé à Iguazu sans passer de temps à Buenos Aires et sa célèbre Boca. C'était peut-être dommage de louper ça, mais bon, il y a tellement à voir dans ce pays qu'un mois n'est bien évidement pas suffisant! Après une courte nuit en correspondance à Buenos Aires, nous prenons l'avion pour arriver dans l'un des endroits les plus épiques de ma vie: les chutes d'Iguazu!
Dans le précédant billet, je parlais des raisons et de la préparation du voyage pour l’Argentine, j’ai expliqué que nous allions directement arrivé à Iguazu sans passer de temps à Buenos Aires et sa célèbre Boca. C’était peut-être dommage de louper ça, mais bon, il y a tellement à voir dans ce pays qu’un mois n’est bien évidement pas suffisant! Après une courte nuit en correspondance à Buenos Aires, nous prenons l’avion pour arriver dans l’un des endroits les plus épiques de ma vie: les chutes d’Iguazu!
L’arrivée
C’est assez surprenant, lorsque l’on pose les pieds sur le tarmac et qu’on regarde autour de nous, on se rend compte que l’aéroport et sa piste sont taillés dans la jungle: d’immenses palmiers / arbres tropicaux bordent les alentours, pour le coup on est vraiment dépaysé !
La première choses à faire est de récupérer les valises, manque de peau, mon sac est resté coincé à Amsterdam. Il va falloir patienter quelques jours. *Coucou l’assurance perte bagages de la carte bleue*. J’ai pu racheter une bonne partie des produits de toilettes et quelques habits en attendant. Avec notre carte bleue, on avait un plafond de 900€. *Large*.
Pour les 4 jours à Iguazu, nous avons séjourné dans l’auberge de jeunesse « Poramba Hostel« , un lieu très sympathique avec du personnel très gentil: ils nous ont vraiment aidé à retrouver mon sac, ne parlant pas espagnol, c’était plutôt compliqué de communiquer avec les équipes de l’aéroport qui ne dialoguaient que très moyennement en anglais.
La ville de Puerto Iguazu est vraiment tournée vers le tourisme, il y a pas mal de bars et de restaurants. C’était le premier aperçu du pays que nous avions et je dois dire que de marcher sur des routes de terre, ça surprend, l’ambiance « amérique latine » que l’on s’imagine à travers les films sud-américains est vraiment présente. Cet air humide et saturé nous rappelle vraiment que la jungle n’est pas loin !
Les chutes
On vient à Iguazu pour une seule chose: voir les chutes, ce monument naturel aussi imposant que bruyant. Deux façons de voir les chutes: soit coté brésilien: c’est un point de vue incroyable sur les cascades: l’eau caracole coté argentin, on voit donc ces millions de litres d’eau passer devant nous. Le coté argentin est encore plus impressionnant: on est au milieu des chutes, voir même sur la chute à certains moment. C’est juste fou!
Coté brésilien
De ce coté, il faut compter une demi-journée de balade: on a attrapé le bus de la compagnie « Cruzero del Norte » de 13h, une heure plus tard après avoir passé la douane, on était dans le parc brésilien. Attention, il y a du décalage horaire entre le Brésil et l’Argentine. La visite consiste en un circuit dans la jungle au milieu des coatis (des rongeurs paisibles mais hargneux lorsque vous avez de la bouffe entre les mains) et des singes. On a différents points de vue sur les cascades et surtout un passage en plein milieu des chutes: la Garganta del Diablo. Un endroit terrible où l’on ressent la force de l’eau et la puissance du courant, on sort trempé et c’est pas plus mal (ça rafraîchi bien par 38°C).
Si vous avez du temps, il faut passer au parc des oiseaux à 200m de l’entrée du parc des chutes. Il y a des dizaines de perroquets, des toucans, des perruches et autres oiseaux du coin sous volière. C’est une petite merveille!
Coté argentin
Après l’avant-goût des cascades la veille coté brésilien, je peux vous dire que j’attendais avec impatience la visite argentine. Pour y aller, c’est simple, un car part toutes les heures de la gare en direction des chutes. Que demander de plus ?
Arrivés au parc, on se rend compte que tous les distributeurs sont en panne. Et forcément, on n’avait pas pris assez d’argent. On a donc négocié avec la boutique du parc pour avoir du liquide contre un paiement bancaire. Une fois dans le parc, plusieurs choix s’offrent aux visiteurs. Il est même possible d’emprunter un petit train (gratuit) pour naviguer entre les sites. Tout est faisable en une seule journée à condition de marcher rapidement. Dans un premier temps, on a fait une rando de deux heures pour aller voir une cascade au milieu des bois, la « salto arrechea« . C’est pas vraiment obligatoire à faire. La visite est sympa, mais par rapport au reste du site, c’est négligeable. Par chance, on a pu voir des singes et des oiseaux multicolores.
Le second point d’intérêt est une balade au dessus des chutes via divers passerelles et escaliers. Il y a même moyen d’arriver au niveau de l’eau et moyennant finance se payer un petit tour en bateau sous les cascades. Enfin, la dernière étape du petit train, ce sont les chutes du Diable, la Garganta del Diablo, la chose la plus impressionnante du parc. La veille, on avait eu un petit aperçu de l’ambiance, mais lorsqu’on est au dessus, c’est juste incroyable!
San Ignacio
Après 2 nuits à Puerto Iguazu, on prend le bus vers San Ignacio où nous attendent une des dernières ruines des missions jésuites. Il y a deux choses à voir à San Ignacio: les ruines et la maison d’un écrivain paraguayen. Pour tout faire, une après midi et une matinée suffisent; on décide donc de prendre le bus de 12h15. En avant pour 4 heures de bus. C’était notre premier expérience en car argentin. On arrive (à l’heure) et là le drame: il pleut et ce n’est pas une petite pluie, on a un mur d’eau devant nous, genre mousson tropicale. Bilan des courses: les ruines sont fermées, on arrive trempé à l’auberge et tous les commerces / resto à touristes sont fermés.
Lorsque nous étions dans le nord du pays, nous mangions des empanadas quasiment tous les jours.
Ils ont deux avantages: ils sont abordables(1€ le beignet) et on en trouve quasiment partout (même dans les épiceries tenues par la mémé de la famille).
L’empanadas le plus typique est l’empanadas de choclo (au maïs).
On arrive tout de même à trouver un bar qui a quelques empanadas en stock et un gâteau au dolce de leche. « Joyeux anniversaire Pierre \o/ ».
Pour la nuit à San Ignacio, on a opté pour l’auberge de jeunesse Adventure Hostel. On avait une chambre privative avec toilettes et douche. Ils proposaient un service de restauration, on aurait dû opter pour cette solution. Mais je tenais à faire un restaurant pour mon anniversaire *têtu*.
Le lendemain, on visite les ruines: il y a un musée sur les missions: comment elles se sont développées et quelques décennies plus tard pourquoi ont-elles totalement disparues. Les ruines sont, sans être impressionnantes (c’est pas le Colisée non plus), vraiment belles: de l’architecture européenne au milieu de la jungle!
Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu visiter les ruines de nuit avec les éclairages.
Après nous être ressourcés spirituellement, on reprend le bus vers Salta, les choses sérieuses commencent: les andes nous appellent!
Bilan financier par personne
Navette aéroport: Four Tourist Travel | 25 $ARG | |
Poramba Hostel | Avis yelp | 121 $ARG / nuit |
Bus vers parc brésilien Cruzero del Norte | 35 $ARG | |
Parc brésilien | 131 $ARG | |
Parque Das Aves | Avis yelp | 110 $ARG |
Bus vers parc argentin Rio Uruguay | 70 $ARG | |
Parc argentin | Avis yelp | 170 $ARG |
Bus vers San Ignacio Rio Uruguay | 70 $ARG | |
Adventure Hostel | Avis yelp | 101 $ARG / nuit |
San Ignacio mini | Avis yelp | 70 $ARG |
Repas | 226 $ARG | |
Total des 3 jours | 1250 $ARG |