10 minutes to kill: 10 minutes pour tuer, c’est Léon au pays de Moi Renart.
10" to kill (ten minutes to kill) fut l'in de mes premiers achats sur kickstarter. J'ai participé à l'achat groupé toulousain et après quelques semaines d'attente, le jeu est arrivé à la maison. Ce premier craquage sur Kickstarter était-il bon ? C'est ce qu'on va voir!
10″ to kill (ten minutes to kill) fut l’in de mes premiers achats sur kickstarter. J’ai participé à l’achat groupé toulousain et après quelques semaines d’attente, le jeu est arrivé à la maison. Ce premier craquage sur Kickstarter était-il bon ? C’est ce qu’on va voir!
J’ai découvert le topic « projet participatif » sur le forum de trictrac il y a quelques temps. C’est le mal ce topic ! C’est la tentation permanente. C’est là que j’ai découvert Scythe et New Bedford.
Lorsque j’ai vu qu’il y avait un jeu français qui allait sortir genre « tueur à gage », je me suis penché sur la question. La visualisation de la partie sur trictrac.tv a terminé d’achever ma résistance à l’achat compulsif.
Comment on joue ?
10″ to kill est très simple à jouer, à l’instar de beaucoup de jeux, les règles sont simples, mais les techniques et subtilités du jeu sont longues à appréhender. Pour résumer, vous êtes un tueur à gage et vous avez 3 cibles à éliminer. Seulement voilà, d’autres tueurs sont sur place et vont tout faire pour vous descendre ou vous faire arrêter par la police.
Le plateau de jeu est constitué de tuiles « ville » que l’on place pour former un quadrillage. On place sur chacune des tuiles un personnage et la partie peut démarrer.
Pour tuer quelqu’un, trois solutions, soit le joueur est sur la même tuile que sa cible et il utilise le couteau, soit le joueur est sur la case adjacente et il utilise le pistolet et enfin si le joueur est sur une tuile spéciale « sniper », alors il peut tuer n’importe qui dans sa ligne de mire.
Je l’ai dit, ce jeu est simple. Tout l’intérêt du jeu est la déduction et l’interaction entre les joueurs. En effet, il y a plusieurs moyen de gagner des points. forcément, on est récompensé lorsque l’on tue sa cible (1pt), mais on est aussi récompensé lorsque l’on tue un autre joueur (3pts). On voit donc qu’on a tout intérêt à suivre le jeu et les différents meurtres pour griller les autres joueurs.
Kickstarter
Le jeu est normalement prévu pour 2-4 joueurs. Pour les participants au projet sur kickstarter, une extension 5 joueurs et divers bonus sont offerts. On compte par exemple des tuiles spéciales ou des cibles neutres qui rapportent beaucoup de points. Il s’agit d’une extension qui sortira dans le commerce si le jeu est vendu plus de 1000 exemplaires en France. C’est sympa de l’avoir avant, surtout que les jeux du genre à 5 joueurs ne sont pas légion.
Pourquoi ce jeu est bien ?
+ Le design
L’illustratrice du jeu a pris le penchant d’animaliser les personnages. Ce qui apporte une touche d’humour et créé une distance entre le jeu et la vraie vie. Là on cherche à tuer un panda mecano ou un business-mananimal tigre. C’est moins violent que d’avoir des vrais personnes illustrées. Le choix des personnages n’est pas anodin et ils sont souvent bien pensés ! On se croirait dans le dessin animé de mon enfance « Moi, Renart ». Les tuiles des villes, bien qu’épurées, comportent de nombreux easter-eggs à découvrir… « Ah ! il y a un poule ici! Ah regardez-là, on voit batman…. ». C’est bien fun.
+ La logique
Ce jeu est un vrai entraînement au data analysing. Lorsqu’il y a un mort, il y a que quelques tueurs potentiels. Il faut bien retenir tout les suspects pour les confronter au prochain meurtre et ainsi débusquer les autres joueurs. C’est jouissif lorsque l’on dégomme un autre joueur après 10 minutes de brain-storming !
– Matériel
Attention, bien que le matériel soit de qualité, il faut manier les tuiles avec douceur. Le carton s’abime rapidement et si une tuile suspect est abimée, autant dire que le suspect sortira définitivement du jeu. C’est un peu comme avoir un carton abimé à skulls, c’est mort pour le bluff.
10″ to kill (2015) | |
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