Ephyran chez Elements Editions : construisez la cité des dieux.
Aujourd’hui nous allons parler d’un jeu reçu récemment : Ephyran. Il est issu d’une campagne de financement sur Kickstarter de juillet 2017 : un an pour recevoir un jeu KS, on est dans les normes. Alors que vaut vraiment ce jeu ?
Aujourd’hui nous allons parler d’un jeu reçu récemment : Ephyran. Il est issu d’une campagne de financement sur Kickstarter de juillet 2017 : un an pour recevoir un jeu KS, c’est correct. Alors que vaut vraiment ce jeu ?
La mythologie et l’antiquité en général est l’un de mes thèmes préférés que ce soit en film, en littérature ou en jeu. Lorsque Ephyran fut annoncé, je me suis jeté dessus.
Le jardin des bêtes…
Chaque joueur incarne un dieu associé à un élément : Gaia pour la terre, Poseidon pour la mer, Eole pour le vent et Héphaïstos pour le feu. Les joueurs vont devoir créer leur ville en posant 16 cartes « créatures mythologiques » devant eux. La ville est constituée de 4 colonnes représentant chacun les éléments. Dans chaque colonne, on ne peut placer que des créatures de l’élément et en plus, on ne peut les placer que par ordre chronologique : pour poser la créature de niveau 3, il faut déjà avoir posé une créature niveau 1 et 2 avant.
Le premier joueur à avoir posé ses 16 créatures force la fin de partie.
… Pas si bête !
Si le jeu consistait qu’à poser 16 cartes devant soi, ce serait vite bouclé. Pour maximiser les points, il faut dans sa colonne avoir des créatures différentes : un joueur marque 1 point par créatures différentes et un bonus de 1 si les 4 créatures posées sont distinctes. Si la colonne correspond à notre Dieu, les points sont doublés.
On commence à voir que l’on ne peut pas faire n’importe quoi : forcer la fin de partie en plaçant des doublons de créatures dans les colonnes n’est pas forcément stratégique. Surtout que certaines créatures ont des bonus de points directement marqués sur la carte, ne pas les utiliser dans son jeu est très souvent synonyme de défaite.
Les pouvoirs… c’est bien !
Les cartes sont scindées en deux parties, on peut jouer cette dernière d’un côté ou de l’autre. La majorité des cartes ont deux cotés « créatures », mais certaines cartes plus rares ont des pouvoirs liés à certaines divinités : Athéna va permettre de piocher des jetons « magiques » qui vont booster la valeur des créatures, à l’inverse Arès permet de voler un jeton à un autre joueur. On peut aussi échanger des créatures, piocher plus de cartes ou bien bannir la dernière créature d’une colonne chez n’importe quel joueur.
Les Grées ou Castor et Polux permettent de piocher plus de cartes…
Non de Zeus, une extension !
L’édition kickstarter contenait plusieurs petites extensions regroupées dans une boite que l’on retrouve en boutique sous le nom « Glory of Gods ». Nous allons pouvoir jouer avec les dieux et leur demander de l’aide pour battre les autres joueurs. On a testé plusieurs de ces ajouts et j’avoue que certaines comme Hadès ou Arès sont bien sympathiques à jouer.
L’édition KS contenait aussi une carte exclusive « Hécate » qui ne sera pas éditée pour la version boutique.
Rapide comme Eole
Le jeu est relativement simple mais pas simpliste, on approche de la dizaine de parties et pour l’instant on ne s’est pas encore lassé. Au début on ne jouait que très peu avec les pouvoirs, on plaçait nos créatures du mieux qu’on pouvait et les parties étaient rapidement bouclées. Maintenant avec l’apprentissage du jeu, des cartes et des pouvoirs, on est plus dans l’amélioration et l’optimisation de nos créatures avant de fermer le jeu, la preuve, les premières parties, notre score était de 20 points en moyenne, maintenant on s’approche des 30.
Ce qui est plaisant dans ce jeu est l’équilibrage entre les différents pouvoirs, à aucun moment on ne ressent d’injustice et c’est top. Si on rajoute des illustrations sympas d’Olivier FAGNERE avec des petits easter eggs (le Cerbère est trop mignon) , on ne peut que saluer le travail d’Elements Editions sur ce jeu.
Ephyran (2018) | |
|