Settlers: Naissance d’un empire, par toutatis, ils sont fous ces romains !
How how how, c'est le père Noel, voici ton nouveau jeu de société ! Aujourd'hui on va parler de Settlers: naissance d'un empire (Imperial Settlers aux usa) d'Ignacy Trzewiczek (c'est son réel premier jeu). Dans Settlers, il est évidement question de civilisation ou faction que le joueur va devoir développer et faire prospérer. Japonais, égyptiens, barbares ou romains, quelle peuplade sortira son épingle du jeu ?
How how how, c’est le père Noel, voici ton nouveau jeu de société ! Aujourd’hui on va parler de Settlers: naissance d’un empire (Imperial Settlers aux usa) d’Ignacy Trzewiczek (c’est son réel premier jeu). Dans Settlers, il est évidement question de civilisation ou faction que le joueur va devoir développer et faire prospérer. Japonais, égyptiens, barbares ou romains, quelle peuplade sortira son épingle du jeu ?
Rome ne s’est pas construite en un jour…
Dans Settlers, chaque joueur dirige un empire: quatre sont pour l’instant disponibles: les romains, les égyptiens, les barbares allias les celtes et les japonais. Ce jeu est asymétrique, c’est à dire que chaque peuple possède des avantages et des orientations de développements différents des autres. Mais globalement les civilisations sont équilibrées les unes par rapport aux autres.
5 manches pour les dominer tous
Oui, la partie se joue en cinq tours, ça parait peu, mais à l’opposé d’un Vinhos, on en fait des choses par tour ! Globalement comment se présente le jeu ? Chaque jouer a devant lui une planchette avec les détails de la civilisation jouée. Pour avoir la colonie la plus prospère (et donc gagner), il faut construire des bâtiments. On peut construire des bâtiments communs disponibles pour tous les joueurs et des bâtiments de factions qui sont uniques. Je vous rassure, souvent les bâtiments sont plus ou moins identiques et équilibrés.
Chaque manche est constituée d’une phase de draft, de production, d’action et d’entretien.
La phase de draft (dite observation).
Les joueurs vont tous piocher une carte dans leur paquet faction et deux cartes communes. Les cartes communes sont draftées : On place autant de cartes que de joueur + 1 et chaque joueur va en piocher une en commençant par le premier joueur puis on retire les cartes et cette fois-ci, c’est le dernier joueur qui choisi sa carte en premier. C’est un moyen de judicieux de compenser la faiblesse des cartes restantes pour le dernier joueur.
La phase de production
Chacun va récupérer des ressources, cartes ou ouvriers en fonction de sa production. Au début du jeu, la production est ridicule, mais au fur et à mesure, on va construire de plus ne plus de bâtiments qui vont pour certains ajouter de la production.
Phase d’action
Durant cette phase, les joueurs vont à tour de rôle jouer une action. Lorsqu’un joueur ne peut plus jouer, il arrête pour ce tour et plus personne ne peut l’attaquer ni détruire ses bâtiments.
Les actions faisables durant un tour sont les suivantes :
Construire un bâtiment
Chaque bâtiment à un coût de construction qu’il faut payer pour pouvoir poser la carte
Effectuer une razzia
On peut attaquer les bâtiments adverses ou ses propres bâtiments pour obtenir des recoures ou des bonus.
Effectuer une affaire
Au lieu de construire un bâtiment de faction, il est possible de les utiliser pour gagner des ressources à chaque phase de production
Echanger des ressources
Contre deux ouvrier, on peut récupérer une ressource de son choix ou une carte
Effectuer une action d’une carte
Certaines cartes permettent d’effectuer, moyennant un coût (ou pas) une action : par exemple pour un ouvrier gagner deux bois etc…
Phase d’entretien
Lorsque tous les joueurs ont arrêté leur tour, les ressources non stockables par le joueur sont défaussées.
Et c’est tout. On avance le curseur de manche et c’est reparti pour un tour : le jeton premier joueur est distribué au voisin de gauche et on retire les cartes.
Du pc à la table de jeu
Settlers : naissance d’un empire me rappelle le jeu sur pc homonyme de mon enfance, les graphismes ne sont pas sans rappeler d’ailleurs ce dernier., surtout sur Settlers 3.
Les rapprochements ne s’arrêtent pas là, les factions présentes sont les même : romaine, égyptienne et chinoise pour la version pc, romaine, égyptienne, chinoise japonaise et barbare pour le jeu de société.
De même, les ressources demandées pour la construction est identique : de la pierre et bois pour les romains, de la pierre pour les égyptiens et du bois pour les asiatiques.
Est-ce un plagiat, est-ce qu’on peut dire qu’utiliser les recettes d’un bon jeu vidéo est de la copie. Je vois ça plutôt comme un (très) bon hommage à la famille Settlers des années 2000.
Veni, ludi, vici
Le force de Settlers, c’est d’avoir réussi à équilibrer les différentes factions. Certains joueurs débutants ou de groupes de jeu diront que les égyptiens ou romains sont trop forts, d’autres que les japonais sont surpuissants… C’est vrai et faux à la fois. Le jeu permet une interaction forte entre les joueurs via les razzia. Laisser un joueur avoir beaucoup de bâtiments de productions, c’est lui laisser un coup d’avance sur la manche suivante. Attaquer un joueur ennemi, ce n’est pas de la taquinerie, c’est plutôt de la survie. Si les joueurs restent passifs, les japonais deviennent imbattables.
Dans Settlers, on marque des points tout le long de la partie, le plus souvent via des combos de bâtiments : (si vous posez une carte faction, marquez un PV, si vous posez un bâtiment gris, marquez 1PV etc…) mais aussi en fonction des bâtiments présents dans sa colonie à la fin de la partie. Plusieurs stratégies sont possibles, soit scorer vraiment avec les combos en posant des bâtiments ou en écoulant ses marchandises contre des pv, construire des bâtiments et tant qu’à faire, détruire les bâtiments du voisin pour lui baisser son nombre de points.
Alea iacta est
Settlers est un jeu de hasard, un vrai. Piocher des cartes et faire avec ce qu’on a, c’est souvent frustrant : un joueur qui aura de la chance et qui piochera des cartes de productions prendra de l’avance c’est certain ! Plus on produit, plus on construit, plus on construit, plus on produit…
Les cartes égyptiennes demandent de l’or et sans or…
On peu pester, taper du poing, ça ne changera rien. Si la carte ne vient pas, elle vient pas. Settlers n’est pas fait pour les amateurs du jeu hardcore. Là où il y a de l’aléatoire, les stratégies s’effondrent souvent. Il est arrivé en début de partie de produire du bois et de n’avoir rien d’intéressant à faire avec avant l’âge 3…
Pas d’amis ? Aucun problème !
Il y a un mode solo pour prolonger le plaisir. Le but est globalement de construire plus de bâtiments de faction que le joueur virtuel. Ce dernier obtient deux bâtiments par tour et peut en récupérer en attaquant le joueur. Le challenge est plutôt haut. Il m’a fallu plusieurs tentatives pour réussir à gagner avec les romains.
C’est un très bon mode de jeu pour apprivoiser une faction.
Exĭtŭs
Settlers: Naissance d’un empire est un joli coup de coeur pour moi. La mécanique du jeu, bien que dépendante du tirage est agréable. Les illustrations des cartes sont toutes mignonettes et le matériel est de bonne qualité. Rien ne peut vous empêcher d’investir 35€ dans ce jeu qui vous fera passer de très bonnes heures ludiques.
Settlers : Naissance d’un empire (2015) | |
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