King of Tokyo – Power Up: ça bastonne encore plus fort en ville !
King of Tokyo est l'un des jeux qui sort le plus souvent: facile d’accès, des règles simples et du fun font de ce jeu un must-have. Il était tout à fait logique d'investir dans les extensions. Voici la première: Power Up, nous allons voir comment elle change la donne dans le jeu.
King of Tokyo est l’un des jeux qui sort le plus souvent: facile d’accès, des règles simples et du fun font de ce jeu un must-have. Il était tout à fait logique d’investir dans les extensions. Voici la première: Power Up, nous allons voir comment elle change la donne dans le jeu.
♡♡♡ = Mutations !
La boite arborant un panda destructeur contient, comme sa pochette l’indique, un nouveau monstre, le terrible PandaKaï ainsi qu’une cinquantaine de cartes -mutations- qui correspondent aux nouvelles compétences des monstres.
Cette extension propose une amélioration dans le système de jeu: dorénavant, les monstres mutent différemment les uns des autres. Contrairement aux pouvoirs que chaque joueur peut acheter avec les énergies, les mutations sont propres à chaque monstre. Le dragon pourra avoir une meilleure armure tandis que l’alien pourra acheter moins cher les améliorations. Pour débloquer les pouvoirs, il suffit de faire 3 cœurs et l’on récupère automatiquement l’une des 8 mutations disponibles pour sa créature.
A l’instar des cartes pouvoirs, les cartes mutations peuvent être des améliorations permanentes ou des coups de pouces passagers à défausser le moment est venu. Certaines mutations sont TRES fortes, d’autres moins.
A noter que les mutations permettent de faire quelques choses de ses cœurs lorsqu’on est à Tokyo, c’est assez rare, mais ça sert parfois.
L’équilibre dans tout ça ?
Le problème des extensions, c’est souvent le déséquilibre qu’ils apportent. Je dois dire que Power Up change pas mal la donne. Dans King of Tokyo, on évolue plutôt selon les lancés de dés, on peut avoir une stratégie plutôt offensive ou défensive, mais globalement, on est tous à égalité. Avec Power Up, les pouvoirs débloqués vont purement orienter le jeu. Ce qui signifie que le choix du monstre devient déterminant. Tomber sur King ou sur le MekaDragon est clairement un avantage dans le jeu (surtout pour les débutants).
La stratégie la plus efficace pour limiter ces problèmes, c’est de drafter les mutations: chaque joueur reçoit 8 mutations, en garde une et donne son paquet aux joueur suivant. Ça équilibre un peu plus les monstres!
Ca vaut ses 15€ ?
Objectivement, on a quoi ? 50 cartes et un nouveau monstre, c’est plutôt cher. Cependant, les changements apportés au jeu sont sympa et le nouveau monstre, Pandakaï, est Badass, c’est plus que suffisant pour faire craquer les amateurs du jeu. D’autant plus qu’on en profite pour utiliser Pandakaï pour jouer jusqu’à sept, ce qui n’est pas prévu dans le jeu, mais qui se joue quand même très bien !
King of Tokyo: Power Up (2011) | |
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