« Les désordres du plaisir » aux abattoirs de Toulouse
Un peu de culture dans ce monde de brut, point de manga dans ce billet, rien qu’une exposition et ô miracle, ce n’est pas une expo sur Miyazaki :p Il s’agit de l’exposition temporaire au musée des Abattoirs de Toulouse sobrement nommée : « les désordres du plaisir ». Pour ceux qui ne savent pas, le musée des Abattoirs à Toulouse ça se situe coté saint Cyprien, de l’autre coté de la Garonne.
L’exposition est issue d’une dotation de Daniel Cordier, mais qui est donc cet homme qui a donné assez d’œuvre pour réaliser cette exposition… Et bien Daniel Cordier, c’était le secrétaire de Jean Moulin pendant la résistance… Ils se faisaient passer pour des marchands d’arts, après la guerre, Daniel Cordier a continué de rassembler les œuvres qui le touchaient. C’est ainsi que six décennies plus tard, nous avons le droit à une exposition très intéressante sur l’art premier et l’art contemporain.
L’auteur de cette œuvre est burtonnien : les morts sont joyeux…
Je préviens tout de suite, une grande partie des dires qui vont suivre n’est que l’écho du discours de notre guide :p L’exposition est assez éparse, d’où « le désordre des plaisirs », le conservateur des abattoirs a mis en corrélation l’art premier et l’art contemporain de telle façon que parfois on se demande quoi est quoi… Cet objet a-t-il plusieurs siècles où simplement quelques années ?
…Alors que les vivants sont tristes…
Pour nous guider dans le raisonnement du conservateur, nous avons eu à réaliser une carte heuristique : kezako ? C’est issue d’une méthode de raisonnement et d’analyse appelée le Mind-Map qui consiste à rassembler et à structurer les idées en arbre. C’est une expérience très enrichissante, c’est une personne qui entre autre intervient à l’Enac qui nous a expliqué le principe… Je pense qu’avec un peu d’expérience, c’est une bonne méthode de travail, à méditer pour les réunions de projets…
Ma carte heuristique de la visite
Cette expo permet de voir des choses étonnantes comme des chaises d’accouchement africaines ou des poupées humaines d’Indonésie (‘suis pas certain de la provenance)… Bref, si vous ne savez pas quoi faire sur Toulouse un weekend, allez voir cette exposition, c’est jusqu’au 19 avril que ça ce passe ! Mais un conseil, allez-y avec quelqu’un qui s’y connait ou prenez un guide car vous risquez de passer à coté de beaucoup de choses ! L’entrée coûte six euros, mais le premier dimanche du mois, tous les musées à Toulouse sont gratuits, pourquoi hésiter ?!