Edenia chez Blam! Vers l’infini et au delà beehhh
Edenia fut mon coup de coeur WTF de Cannes 2017. C’est un jeu très fun avec une thématique complètement stupide mais possédant une mécanique plutôt bien faite. J’ai acheté ce jeu à l’époque et il est temps d’en parler.
Dans l’espace personne ne vous entendra…
L’heure est grave : les habitants de notre vieille planete ont consommé toutes les resources et il ne reste plus rien. La seule solution : rejoindre la planête Edenia pour survivre. Des pionniers s’envolent en direction de cette terre promise. Chaque joueur controle une faction et va envoyer trois unités dans les tréfonds de l’espace !
… bêler !
Mais attention, on ne parle pas de n’importe quels pioniers, ce sont des moutons astraunautes qui équipés de leur combinaison vont partir à l’assaut des étoiles.
Oui, le thème est complètement barré. On est dans le gros n’importe quoi mais pourquoi pas. Je vous laisse découvrir la bande annonce du jeu, c’est digne d’un grand Blockbuster.
Le plateau de jeu représente la galaxie. Cette dernière est composée de tuiles que l’on va ajouter au plateau au fur et à mesure de l’exploration. On connait le point de départ et l’arrivée (qui est placée à l’autre bout de la galaxie). Il ne reste plus qu’à découvrir le bon chemin pour y aller. Chaque tuile comporte trois points d’entrés de couleurs différentes : lorsqu’on mouton arrive sur le bord d’une tuile par un chemin, on va en piocher une nouvelle et la placer pour que le mouton puisse avancer sur ce même chemin. Par exemple, le mouton est sur le chemin blanc, lorsque l’on pose la nouvelle tuile, il va continuer sur ce chemin blanc.
Un petit pas pour le mouton
Lors de notre exploration galactique, on va tomber sur des planètes que l’on va pouvoir explorer pour trouver des artefacts, se ravitailler ou bien laisser notre marque.
Lorsque l’on pioche une tuile, on peut tomber sur deux types de tuiles planètes
- Les planètes naines où l’on peut récupérer des artefacts (divers bonus ou points de victoire).
- Les planètes habitables où poussent des turbo-trèfles, ces jeton permettent d’effectuer différentes actions bonus. Sur ces grosses planètes, on va pouvoir laisser notre marque, enfin un drapeau. Planter un drapeau rapporte 7 points de victoire.
Une course mais pas que
A chaque fois qu’un de ses mouton arrive sur Edenia, le joueur prend un jeton Trifolium. Chaque jeton Trifolium rapport des points de victoire. Le jeu se termine de trois façons différents :
- La course : le premier joueur a placer ses 3 moutons sur Edenia gagne la partie
- La loi universelle : si un joueur a exactement 42 points, la partie s’arrête et il gagne
- Prestige : lorsqu’un joueur prend le dernier jeton Trifolium, la partie s’arrête et on compte les points, celui qui a le plus de points a gagné.
Pourquoi j’aime Edenia ?
Si l’on met de coté le fait que j’ai découvert Edenia en festival sur la version géante et que j’ai chopé une dédicace de la boite, Edenia reste un très bon jeu. On s’amuse beaucoup en jouant avec les moutons de l’espace.
Au premier abord, Edenia ressemble à une vaste blague, tout est fun et l’univers est bargeot. Mais attention, c’est bien plus stratégique qu’il n’y parait. Les trois façons de gagner apportent une profondeur que l’on ne retrouve pas dans un jeu de société de cette gamme. La loi universelle oblige à tout le temps compter nos points de victoires et surtout vérifier que nos petits camarades ne vont pas nous couper l’herbe sous le pied.
Edenia est un jeu accessible à tous, vous êtes avec des enfants, on enlève la règle du 42 et on profite juste du fun et de la course. Ca n’enlève rien au plaisir du jeu.
On pourrait croire que le hasard dans le tirage des tuiles augmente la rejouabilité, c’est vrai mais pas toujours. Nous n’avons jamais fait de soirées uniquement Edenia, c’est plus pour faire suite à un gros jeu, ça passe très bien. Je pense qu’on peut se lasser d’Edenia si on y joue trop souvent.
Edenia (2016) |
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