Suzuka de Kouji Seo, sport et amour: un mélange efficace !
Go! je continue sur ma lancée après Cross Over et Kimi no Iru Machi: voici Suzuka le seul manga de Kouji Seo sorti en France, j’ai enfin pu aller acheter les premiers tomes… Et je dois dire que franchement :
KOUJI SEO IS MY HERO
Mais je m’entendrais là dessus dans un autre billet, revenons à Suzuka. enfin plutôt à Yamato Akitsuki, le héros de l’histoire… Ce lycéen décide de quitter sa campagne natale pour poursuivre ses études à Tokyo. Il vient donc habiter chez sa tante qui tient une résidence étudiante destinée uniquement aux filles, en contrepartie, il doit s’occuper de la maintenance et du nettoyage du bain public de la pension. En allant faire un tour à son futur lycée, il aperçoit une jeune athlète s’entrainant au saut en hauteur… Il va tomber immédiatement sous le charme de la sportive. Et forcément, sa voisine de palier se trouve être la jolie athlète, Suzuka Asahina… Bien décidé à l’impressionner, Yamato va rejoindre le club d’athlétisme: le pire c’est qu’il est bon le bougre…
Roger !
Bref, j’ai commencé à lire, j’étais… dubitatif, je sentais le vieux clone de Love Hina, en effet, Yamato à l’instar de Keitaro se retrouve dans une résidance étudiante où il n’y a que des filles. Tout comme Keitaro, Yamato a un trou dans le mur qui sépare sa chambre de celle de Suzuka, tout comme Keitaro, il est fucking stupid, tout comme dans Love Hina, il y a une grande fille plus âgée ayant un fort penchant pour le saké… Sauf que c’est pas Love Hina…
Cours Forrest, cours !
Oui, Suzuka n’est pas qu’un erzatz de Love Hina, c’est une œuvre complètement distincte, même si je suppose que Kouji Seo a surfé sur la vague du manga de Ken Akamatsu, il a su se détacher bien vite des aventures de Keitaro… En effet, Kouji Seo a ajouter une chose qui fait toute la différence : le sport. L’athlétisme amène une dose de challenge dans le manga, en plus de se demander si Yamato va sortir avec Suzuka, il y a la question, est-ce que Yamato va réussir à grimper au sommet ? C’est bien cela la grande interrogation, l’évolution sportive de Yamato est intimement liée à l’évolution psychologique du héros. Au fil des pages, nous trouvons un personnage qui évolue (pas comme Keitaro hein… ) tant dans ses actes que dans sa façon de penser. C’est un des points fort de Suzuka, le héros apprend (ou pas) de ses erreurs et va tenter de se surpasser pour arriver à ses fins…
Yamato et Miki Hashiba, une autre sprinteuse
Le personnage de Suzuka est lui aussi très travaillé. Cette fille me dérange, je suis comme Yamato, j’ai du mal à la cerner, si distante et si proche à la fois, j’enrageais devant mon bouquin durant certaines scènes ou Suzuka mérite une paire de baffe tellement ses réactions sont « décalées ». Une vraie Tsundere en fait. On apprend au bout d’un moment pourquoi elle est comme ça… Et là, je dois dire qu’elle est remontée à la place où elle doit toujours se trouver : sur la première marche du podium.
Suzuka smile…
Forcement dans toutes bonnes romance, il faut une entremetteuse, elle se nomme Honoka Sakuraï. C’est un personnage que j’apprécie pas vraiment, elle est le cliché de la fille niaise amoureuse de son Yamato-kun depuis l’enfance. Et oui il se sont croisé UNE fois 10 ans avant et son petit kokoro bat toujours aussi fort pour lui -______- Hum… je passe. C’est d’ailleurs assez étrange que les deux héroïnes principales soient aussi différentes dans leur background, d’un coté nous avons Suzuka qui possède une vraie personnalité et de l’autre Honoka une fille fade et inintéressante…
Honoka passe à l’attaque!
Et pourtant… le cœur du héros balance entre les deux… WTF !!!
L’une des particularité de Suzuka est que Seo traite dans ce manga un thème rarement abordé: la disparition de l’être aimé… et la façon d’aller de l’avant. Je n’en dit pas plus… Mais ça offre une autre dimension au manga. Et un peu de sérieux, ça ne fait jamais de mal :p
Yamato et Suzuka…
Il faut noter que Suzuka a été adapté en animé, comme à mon habitude, je ne vais pas regarder ça, le manga me suffit, la seule chose qui pourrait me faire regarder l’animé est cette musique… L’animation m’a l’air fade est le chara design… ah vraiment je m’y fait pas, on perd une grande partie du coup de crayon de Kouji Seo… Bref, je me tâte…
Je n’ai plus qu’une chose à dire, allez acheter Suzuka, vraiment, si vous aimez le style shounen/romance, n’hésitez pas, c’est fait pour vous. D’autant plus que Pika comme a son habitude a fait du très bon travail, rien à redire là dessus !