Chérie a de bonnes idées, surtout quand il s’agit de m’offrir un nouveau jeu de société! En plus s’il s’agit d’un des jeux les mieux notés de 2014, what else ? Deus, comme son nom l’indique se trouve être un jeu se plaçant dans la thématique antiquité. Ça tombe bien, vous l’aurez compris, c’est une époque que j’adore (7 wonders, Elysium, Olympos…).

Le joueur est à la tête d’une petite colonie sur une île et doit devenir le meilleur gestionnaire du coin! Car oui, Deus est un jeu de gestion avec des kubenbois.

Préparation du jeu

Dans un premier temps, il faut créer le plateau de jeu: on a a notre disposition 7 tuiles de jeu plus ou moins hexagonales qui comportent 7 régions. Les régions sont soit des types de terrain (mer, montagne, foret, champs de blé ou marais) soit des villages barbares. Il y a un village barbare par tuile. On prend un nombre de tuile en fonction du nombre de joueurs. Et l’on constitue le plateau de jeu, le placement des tuile est libre, la seule contrainte est de ne pas avoir deux villages barbare côte à côte.

On place ensuite des points de victoire sur les villages barbare, lorsqu’il n’y a plus de points de victoire sur le plateau, la partie est terminée.

Chaque joueur a devant lui un petit plateau de jeu, une sorte d’assistant de jeu: il contiendra les bâtiments en attente de construction et les cartes déjà jouées. Chaque joueur pioche 5 cartes et reçoit deux pions bâtiments de chaque type.

Comment on joue à Deus ?

Il y n’y a pas beaucoup d’actions à faire dans Deus, c’est justement la force du jeu: soit on joue une carte en posant une carte, soit on défausse une ou plusieurs cartes.

Construction d’un bâtiment

Poser une carte correspond à construire un bâtiment, il y a 6 types de bâtiments:

• Les bâtiments navals (se placent sur les cases mer). Il s’agit du commerce, avec ces cartes, on vends et on achète des ressources à la banque,
• Les bâtiments de production. Ces bâtiments rapportent des ressources en fonction de la case où ils sont posés,
• Les bâtiments scientifiques. Ils permettent de piocher des cartes et récupérer des bâtiments,
• Les bâtiments civils. Des sous et des points de victoire,
• Les bâtiments militaires. Obligatoires pour combattre les villages barbares, permettent aussi de voler des sous / pv aux adversaires,
• Les temples. Des points de victoire pour la fin de partie.

 

Chaque bâtiment possède un coût de production (ressources / or). Pour construire un bâtiment, il faut en avoir en réserve. si c’est bon, on place le bâtiment sur le plateau de jeu à côté ou avec d’un autre bâtiment possédé, on pose la carte devant soi, et on applique l’effet de la carte mais aussi l’effet de TOUTES les autres cartes posées précédemment dans l’ordre de pose. COMBO!

 

Que faire lorsque l’on n’a plus de cartes, de ressources, d’argent ou de bâtiment ? Et bien on va prier le Dieu pour qu’il nous en donne!

Offrande aux Dieux

L’offrande aux Dieu consiste à défausser une à plusieurs cartes pour récupérer divers bonus et refaire sa main. On a donc moyen de récupérer via l’offrande: des ressources, des bâtiments, des cartes, de l’or ou des points de victoire. De quoi satisfaire tout le monde et surtout de se débloquer d’un mauvais tirage.

 

Pourquoi Deus est un (très) bon jeu ?

 + Matériel

Les jeux avec des cube en bois, ça m’intéresse toujours. Il y a plus d’une centaine de pion. C’est très agréable d’avoir ça plutôt que des jetons en carton. Les illustrations des cartes sont jolies et collent bien à la thématique.

+ Simplicité

Le peu d’actions possibles renforce l’impression de maîtrise du jeu. On ne doit pas penser à 10 truc à la fois, on fait son action, on applique les effets et c’est tout: Simple et efficace.

+ Combo

Le système d’application des effets de toutes les cartes de la pile est juste énorme, ça oblige à bien réfléchir lorsque l’on pose une carte: vaut-il mieux attendre un tour pour poser cette carte ou pas ? Mon plus haut score fut réalisé grâce à des combos terribles qui s’effectuent surtout en fin de partie.

Deus (2014)
	Auteur : Sébastien Dujardin Illustrateur : Ian Parovel , Christine Deschamps , Misda , Paul Laffond Editeur : Pearl Games Temps de jeu : 60 minutes Joueurs : 2 à 4 Prix : 50€