MiXiM☆11 de Noboyuki Anzai – C’était pas ♀12 finalement :)

En flânant dans les rayons de la fnac la semaine dernière, j’ai mis la main sur les deux premiers tomes de Mixim☆11, j‘en avais parlé il y a a bientôt 3 ans dans ce billet, à l’époque, la série s’appelait alors Mixim♀12, on comprends plus tard pourquoi ce changement de nom… Et c’est Glénat qui édite la série en France…

Glénat… WTF? On aurait pu largement penser que ça serait Kana (Mär) ou Tonkam (Flame of Recca) l’acheteur de la licence, et bien non, il s’agit d’un troisième joueur. Ça n’a pas grand impact je dois dire… Tout comme Kana pour Mär, les pages couleurs de l’édition originale ne sont pas reprises…. Ce qui fait que je vais devoir trouver par moi-même le moyen de voir les illustrations couleur de Anzaï… et ca passera par  la version jap si je les trouves en occasion sur place. Oui je suis un puriste, mais ça m’empêchera pas d’acheter la VF hein!

Quant à l’histoire, je suis plutôt dubitatif, c’est pas pire qu’ailleurs:

Ichimatsu, Koume et Takezou sont trois collégiens « normaux », l’un est un bagarreur reconnu, l’autre un otaku affirmé et le troisième un petiot qui sert à rien. Un jour une fille vient leur annoncer que l’un d’eux est le prince d’une lointaine planète – Polaris– et que des gros méchants vont essayer de les tuer. Mieux, il existe douze filles quelque part qui portent le pouvoir des étoiles, nos trois héros ne pourront s’unir qu’avec l’une d’entre-elles!

On retrouve les thèmes du shounen de base, les combats, les héros qui galèrent avec les filles, des méchants qui ont vraiment l’air méchant… Mais en plus on a un semblant de harem… Aïe Aïe Aïe, ce nouveau coté de Anzaï fait grincer les dents, non, on ne veut vraiment pas se trouver face à un vulgaire harem shounen…

Et je ne parle pas du dessin, normalement un auteur à tendance à améliorer son coup de crayon au fur et à mesure des années, et bien là, c’est le contraire, on avait pu suivre l’évolution positive de Anzaï depuis Rocket Princess puis  Flame Of Recca et bien entendu Mär pour finalement arriver à ce Mixim☆11 moche, vite fait et finalement, un immense sentiment de pas fini s’échappe des pages…

Si on ajoute à ça que les personnages sont des stéréotypes, le héros bagarreur, le geek aux cheveux longs écoutant du métal et jouant à des love game, le petit mioche qui est trop cute et efféminé… Les méchants, on y croit même plus, déjà dans Flame of Recca et dans Mär il nous a fait le coup : il y a 95% de chance pour que le méchant « sympathique » s’allie aux héros…

Mais est-ce mal? On achète du shounen pour ça, pour de la baston, des attaques spéciales, des trucs de collégiens quoi… Mais là justement c’est trop. Après comme je dis souvent, on ne peut pas juger une série sur ses premiers chapitres… Enfin là après même deux tomes passés, on a toujours cet arrière goût amère que MÄr s’est arrêté trop vite et que Mixim va continuer trop longtemps...

Ou pas… Voici venir le nouvel Ongyo Onshi troisième tome!

Et là ça change tout, on se retrouve face à du Grand Anzaï, fini le harem moisi, fini les blagues nulles, place aux items qui déchirent, à la magie, aux attaques spéciales, ça en met plein les yeux… ON AIME ÇA! Pourquoi aura-t-il fallu attendre deux volumes pour que l’histoire devienne vraiment intéressante, pourquoi tant de temps pour que Anzaï se remette à faire ce qu’il connait le mieux: le shounen! J’ai même l’impression que les dessins s’améliorent au fur et à mesure…

Sans ce troisième volume, j’aurais écrit que ce manga est à lire occasionnellement, le « à la rigueur » du manga, le truc qu’on feuillette à la fnac le temps qu’une borne libre service se libère… MAIS non, en fait MixiM est à lire, du moins pour les amateurs du genre… Ce nouvel Anzaï ne vaut certainement pas ses deux grands frères, mais il envoie quand même du sushi!