Strings Dolls de Shunsuke Hibaru: SLIDE TO CONTROL… Hop, tu deviens ma marionnette!
C'est parti pour un nouveau manga de Shunsuke HIBARU, l'auteur du oneshot Re:Live, j'en avais parlé il y a quelques mois, c'était un très bon thriller psychologique. Dans sa nouvelle oeuvre, Hibaru nous parle d'un jeu communautaire...
C’est parti pour un nouveau manga de Shunsuke HIBARU, l’auteur du oneshot Re:Live, j’en avais parlé il y a quelques mois, c’était un très bon thriller psychologique. Dans sa nouvelle oeuvre, Hibaru nous parle d’un jeu communautaire…
[spoiler Check the Nurse]
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A l’instar d’un Doubt, Strings Dolls commence par l’inscription du héros Shiro à un jeu communautaire sur téléphone portable: Strings Dolls. Ce jeu de réalité augmentée permet de diriger n’importe quelle personne que l’on voit à travers l’objectif du téléphone telle une marionnette. Ce coté « magique » du jeu amusa Shiro. Mais surtout, il permit à Koyori, sa jeune soeur, qui suite à un accident est dans uen chaise roulante, de remarcher brièvement. Brièvement? En effet, d’autres joueurs participent au jeu et l’un d’entre eux, Myabi, s’amuse à tuer les autres joueurs. Et c’est Koyori qui va en faire les frais, hospitalisée après une chute, Shiro va tout faire pour retrouver et arrêter le meurtrier…
Encore un triller psychologique comme je l’aime, ce premier chapitre sorti chez LiVelY sCaNs est plus qu’intrigant, à voir comment tout ça va se goupiller, mais à la vue des chapitres qui suivent,ça ne peut être que du bon.
Le dessin est vraiment bien, tout comme Re:Live, c’est soigné, le chara design est plus que correct et c’est le genre de choses qu’on aime voir.
Hélas, Strings Dolls n’arrive pas au niveau d’un Doubt, l’histoire est trop ressemblante: un jeu sur téléphone portable et des joueurs qui meurent. Les grosses différences notables sont le huit clos et le coté « fantastique » du jeu. Dans le shounen de Yoshiki Tonogai, les personnages sont enfermés dans un hôpital désaffecté, on se dit que l’un des personnages est le meurtrier, alors que dans Strings Dolls, sauf gros rebondissement, le meurtrier ne fait pas parti de l’entourage du héros, l’atmosphère oppressante de Doubt s’envole à partir de ce moment là! On se dit que finalement le meurtrier arrivera de lui même au fur et à mesure de l’avancement de l’histoire.
Mais d’un autre coté, le petit plus fantastique à la « je peux contrôler n’importe qui avec mon téléphone » n’est pas déplaisant, ça rajoute du piquant et si Hibaru utilise bien cet élément, on risque d’avoir une enquête rudement intéressante et si l’on ajoute à ça des jolies infirmières, Strings Dolls devrait plaire à beaucoup de personnes…
Je me demande combien vont tomber sur ce billet en tapant sur google String et Infirmière…
Et sinon, Strings Dolls est publié chez Gangan Online (Square-Enix) et ça risque donc d’être licencié par Ki-oon dans pas longtemps!