Bloody Maiden: Juusanki No Shima de Kikuhiko TAIDA et Sutarou HANAO: trop de boobs, tue les boobs.
Allé, les grandes vacances arrivent, quoi de mieux qu'un petit manga contant l'histoire d'un groupe d'étudiantes allant passer quelques jours sur une ile déserte... Oui mais pas si déserte que ça... Et c'est bien ça le problème!
Allé, les grandes vacances arrivent, quoi de mieux qu’un petit manga contant l’histoire d’un groupe d’étudiantes allant passer quelques jours sur une ile déserte… Oui mais pas si déserte que ça… Et c’est bien ça le problème!
Attention je préviens, c’est quand même trash comme manga, ça découpe sec: Des lycéennes décident d’aller faire leur « training camp » sur une île. Mais cet endroit paradisiaque se trouve être un piège monstrueux dans lequel elles vont se faire descendre les unes après les autres. Un tueur psychopathe semble vouloir accomplir un rituel afin de faire revenir un esprit d’outre tombe. Mais heureusement les filles ne vont pas se laisser faire… En effet, elles ne sont pas vraiment là pour se dorer la pilule, elles viennent passer quelques jours en camp d’entrainement car elles font partis de différents clubs d’arts martiaux de leur école. Et il n’en faudra pas moins pour survivre car sans téléphone ni moyen de retourner sur la terre ferme. L’attente du bateau va être longue… très longue… trop longue.
Lire Bloody Maiden, c’est comme regarder un Saw. En beaucoup moins gore forcément. Mais en beaucoup plus expéditif. Saw possède ce petit coté pervers et dégueulasse des morts lentes et souvent affreuses. Là, on est façe à du tranchage rapide à coup d’épées, poignards et autres joyeusetés meurtrières à arme blanche! Mais on lit surtout Bloody Maiden pour savoir combien vont réussir à survivre! Car bon, au bout du troisième chapitre, j’ai commencé à me demander si la série ne s’arrêterai pas cinquante pages plus loin tant les filles tombent comme des mouches au début!
Bloody Maiden, c’est de l’ecchi, mais de l’ecchi vulgaire et de piètre qualité. Mais c’est totalement assumé. On a le droit à toute ce qui fait titiller la corde sensible otaku: des poses sexy, du yuri, du loli, du voici voilà que je te pelote pour savoir si tes seins sont plus gros que les miens. Il ne manque que la Maid et la cosplayeuse. Bref du mauvais goûts et de la facilité. Bloody Maiden, c’est un peu comme regarder Jennifer’s Body avec Megan Fox. On se dit qu’il y a peut être un truc à sauver… Tout ça pour arriver à la terrible conclusion que non. Il n’y a rien à voir derrière cet étalage de poitrines opulentes. J’aurais pu aussi bien prendre l’exemple de KissXsis bloggué récement par Kana. Je me suis retrouvé dans ses lignes. Quoique je suis peut-être un peu trop méchant avec Bloody Maiden car si l’on retire le coté boobs qui fatigue, ça aurait pu devenir une assez bonne série. L’idée initiale était assez intéressante pour le souligner!
Si il y a une chose que l’on ne peux pas retirer aux auteurs de Bloody Maiden, c’est qu’ils ont une sacré imagination pour trouver des prétextes pour déshabiller les filles. Comme on peut le voir ci-dessus: quoi de mieux qu’un plan sur la chef du club qui fait son entrainement au sabre COMPLÈTEMENT nue. Ça doit aider à libérer les chakra c’est sûr. De même, pourquoi se mettre en sous-vêtements lorsqu’il faut aller débusquer le tueur? Et bien oui, on voit dans les chapitres précédents qu’elles possèdent des armures de Kendo. POURQUOI NE PAS LES METTRE? Je sais pas, ça demande peut-être trop de réflexion? il y a comme ça de nombreux scènes WTF qui rendent le manga lourdingue. Et je ne parle pas de la fin complètement prévisible! Voyons monsieur Kikuhiko TAIDA, il aurait fallu faire preuve d’un peu plus d’originalité car bon, là on reste sur notre faim.
Bref, si vous voulez lire du survival avec une pointe d’ecchi, dirigez vous plutôt sur Eden no Ori de Yoshinobu Yamada, ça c’est du bon manga. Si à l’inverse, vous avec besoin de votre perfusion d’ecchi quotidien bien gras, allez lire Bloody Maiden: Juusanki no Shima. La série compte deux tomes… et c’est déjà presque trop!