Itsudatte my Santa : mon père noël à jamais
Si il y a bien un mangaka que j’affectionne depuis quasiment une vingtaine d’années, c’est bien Ken Akamatsu, l’auteur de Love Hina ou de Negima!. Love Hina fut l’un des premiers manga que j’ai acheté moi-même et la série a marqué un tournant dans ma vie d’otaku: ce fût la première histoire traduite par mes soins en amateur, c’était en 2003 et 15 ans plus tard, il est temps de rendre homage à cette jolie histoire de Noël.
Ce one-shot d’un quarantaine de page sorti en 1998 au japon nous conte l’histoire de Santa, un adulescent malchanceux et blasé : en plus de porter le prénom de Santa (car né le 25 décembre), il ne fête jamais son anniversaire car ses parents se sont mariés le même jour et vont tous les ans faire un voyage pour fêter ça, laissant le petit Santa aux bons soins de sa grand-mère. Cette nuit de Noël va tout changer, il va faire la connaissance de Mai, qui en plus de prétendre être la petite-fille du Père-Noël, va tout faire pour lui remonter le moral. Ainsi débute cette jolie histoire rocambolesque remplie de poissons, de Yakuzas et d’une pointe d’ecchi.

On ne peut pas dire grand chose de la série sans spoiler un max, quarante page ça passe très vite et tout file à vive allure pour arriver au dénouement magnifiques : 4 pages couleurs comme on en voit peu.
Pika Edition a publié en 2006 un tirage unique du one-shot pour la modique somme de 1€50, un véritable cadeau aux fans d’Akamatsu, on ne peut malheureusement plus le trouver. La qualité est vraiment top, on a même droit aux pages couleur et rien que pour ça, on peut remercier chaleureusement Pika.

Même si le dessin a pris un léger coup de vieux, on retrouve la patte du maître Akamatsu : il y a déjà dans Mai le chara-design des futures héroïnes de la pension Hinata, en fait on reconnait très facilement les héroïnes du mangaka :

Certainement pour suivre l’écrasante popularité de Love Hina et de Negima!, une adaptation en deux films de 30 minutes chacun sort en 2005.
- Le premier reprend fidèlement l’histoire du one-shot (la rencontre de Santa et de Mai), mais ont changé quelques éléments qui faisaient un peu tâche : par exemple les parents de Santa ne partent pas en vacances tous les ans pour Noel mais travaillent loin dans un orphelinat et ne peuvent donc pas rentrer à Tokyo pour le 25 décembre , ca passe quand même mieux que des parents « je m’en foutistes baroudeurs ».
- Le second est un navet, : la magie de Noël a disparu, on est dans du pur fan service avec 70% du film qui se passe à la plage en été. Les nouveaux personnages débarquant sont au mieux sympa, au pire affligeants. Le dénouement est sans intérêt.

Si vous avez la chance de pouvoir mettre la main sur un des tomes publiés par Pika, jetez-vous dessus, c’est introuvable, mais vous pouvez regarder du coté de l’occasion du coffret intégral sorti chez Kaze, il contient les deux films ET le manga papier.